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Cours de Dipôle RC

      

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Cours de la physique de :

2-BAC-SP-SVT-SM-Biof

Dipôle RC

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     SpBiof     
موقع للفيزياء والكيمياء
للأستاذ محمد عمراوي
E-mail : spbiof@gmail.com
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Dipôle RC

      I-            Condensateur :

1-     Définition et symbole :

Un condensateur est constitué de deux conducteurs en regard appelés armatures séparés par un isolant qu'on appelle diélectrique (isolant).

On symbolise le condensateur par le symbole suivant :

2-     Charge de condensateur q(t) et intensité du courant i(t) :

a-      La charge du condensateur :

On considère le montage électrique suivant :

b-      Interprétation :

 Lorsque on ferme l’interrupteur, les électrons se déplacement de l'armature A vers l'armature B du condensateur, et à cause de l'existence du diélectrique entre les armatures, les électrons s'accumulent sur l'armature B, alors sa charge est qB<0.

Et l 'armature A perd le même nombre d'électrons gagnés par l'armature B, alors sa charge est qA>0

Avec qA=-qB=q>0 Et le condensateur devient chargé, sa charge est q=qA>0.

Finalement la charge "q" du condensateur est la valeur absolue de la quantité d'électricité que porte chaque armature. q=qA=-qB

c-      Intensité du courant :

Par définition, l’intensité du courant traversant un conducteur est la variation de la charge q au cours du temps.

En adoptant la convention réceptrice pour ce dipôle, on obtient :  et   pour un courant continu.

Remarques : on oriente le circuit pour algébriser l’intensité du courant :

·      : le courant circule dans le sens d’orientation choisi,

·      : le courant circule dans l’autre sens,

3-     Capacité du condensateur :

a-      Activité :

On considère le montage électrique suivant, le générateur de courant continu (générateur idéal) débitant un courant de l’intensité constante I0 réglable :

b-       Remarques :

On mesure à chaque 5s la tension aux bornes de condensateur et on obtient les résultats suivants :


c-      Interprétation :

On remarque que , alors    

Avec  donc  alors

d-      Conclusion :

A chaque instant t, la charge électrique qA de l’armature du condensateur est proportionnelle à la tension uAB aux bornes de ses armatures A et B, alors on écrit :

C : est la capacité du condensateur, elle s’exprime en Farad (F).

On utilise également les sous-multiples de Farad comme : ; ; ;…

  II-            Association des condensateurs :

1-     Association en série :

a-      Activité :

Soient deux condensateurs de capacités C1 et C2 montés en série et soit Céq la capacité du condensateur équivalent :

D’après la loi d’additivité des tensions : , et on a  (même courant)

et  ;  et

Et    Alors

b-      Généralité :

La capacité équivalente à un ensemble des condensateurs montés en série des capacités C1 ; C2 ; … ; Cn est

 vérifiée la relation suivante : 

c-      Intérêt :

Ce montage permet d'obtenir un condensateur de petite capacité et capable de supporter une tension plus élevée que celle supportée par chaque condensateur.

2-     Association en parallèle :

a-      Activité :

On monte deux condensateurs des capacités C1 et C2 en parallèle :

D’après la loi des nœuds,

on a :

Avec  

alors

b-      Généralité :

La capacité Céq du condensateur équivalent à un ensemble de condensateurs de capacités C1 ; C2 ;…et Cn, montés en parallèle est donnée par la relation suivant : .

c-      Intérêt :

Ce montage est utilisé pour augmenter la capacité et stocker une grande charge en utilisant des condensateurs de petites capacités,

III-            Réponse d’un dipôle RC à un échelon montant de tension :

1-     Etude expérimentale de la charge d'un condensateur :

a-      Echelon de tension :

On dit qu'un dipôle est soumis à un échelon montant de tension, si la tension entre ses bornes varie instantanément d'une valeur nulle à une valeur constante E positive.


b-      Dipôle RC :

Le dipôle RC est constitué d'un conducteur ohmique de résistance R monté en série avec un condensateur de capacité C.

c-      Charge d'un condensateur :

Expérience :

·         On réalise le montage électrique suivant :

·         On ferme l’intercepteur k à un instant t=0s, et on obtient la courbe suivante :

Les résultats :

·         On observe un régime transitoire qui correspond à la charge de condensateur et un régime permanant lorsque le condensateur est totalement chargé,

·         La durée de la charge du condensateur d’un dipôle (R,C) augmente quand la valeur du produit R.C augmente,

·     On constate que ,

·     La tension  est une fonction continue.

Conclusion :

Le condensateur d’un dipôle (R,C), soumis à un échelon de tension montant, ne se charge pas instantanément, donc la charge d’un condensateur est un phénomène transitoire.

2-     Etude théorique :

a-      Equation différentielle :

On considère le montage électrique précèdent :

D’après la loi d’additivité des tension on a , (1)

D’après la loi d’Ohm pour le conducteur ohmique on a  

Pour le condensateur, on a :  et  alors

On remplace dans l’équation (1) et on trouve :  Alors  

C'est l'équation différentielle que vérifie la tension aux bornes du condensateur durant la charge.

b-      Solution de l’équation différentielle :

La solution générale de cette équation différentielle est de la forme  ou A, α et B sont des constantes à déterminer.

Détermination de α et B :

 , on remplace dans l’équation et on trouve

 

Alors   

Pour que cette équation soit vérifiée , il faut que  Alors

Détermination de A :

Aux conditions initiales, on remarque que  à

Alors

Finalement

Constante de temps de dipôle RC :

On pose , la constante de temps de dipôle RC, et on écrit : .

Dimensionne de :

Pour le condensateur, on a

Pour le conducteur ohmique, on a  

Alors ,

Alors la constante de temps τ du dipôle RC homogène à une durée et elle s’exprime en seconde (s).

c-      Détermination de la constante de temps :

Méthode 1 : méthode numérique : ,

Méthode 2 : graphiquement, la tangente à la courbe à t = 0, coupe l’asymptote

u = E au point d’abscisse τ.

Méthode 3 : graphiquement, .

3-   Expression de :

Pour le condensateur, on a  et  

alors  avec

Alors

Donc    alors . Avec

IV-            Réponse d’un dipôle RC à un échelon descendant de tension

1-     Etude expérimentale de la décharge d'un condensateur :

a-      Expérience :

On réalise le montage suivant :

Lorsque le condensateur est totalement chargé, on bascule l’interrupteur k à la position (2), et on obtient les courbes suivantes :

b-      Remarques :

·         Donc la décharge du condensateur n’est pas instantanée,

·         La tension aux bornes du condensateur est une fonction de temps décroissante et continue et tendre vers zéro,

·         Lors de cette décharge, on constate deux régimes (régime transitoire et régime permanant),

2-     Etude théorique :

a-      Equation différentielle :

On considère le montage électrique suivant :

Après avoir complètement chargé le condensateur, on bascule l’interrupteur vers la position (2) au moment qu’on considère comme l’origine des dates, on trouve :

D’après la loi d’additivité des tension on a , (1)

D’après la loi d’Ohm pour le conducteur ohmique on a  

Pour le condensateur, on a :  et  

alors

On remplace dans l’équation (1) et on trouve :

Alors  

C'est l'équation différentielle que vérifie la tension aux bornes du condensateur durant la décharge.

b-      Solution de l’équation différentielle :

La solution générale de cette équation différentielle est de la forme  ou A, α et B sont des constantes à déterminer.

Détermination de α et B :

 , on remplace dans l’équation différentielle et on trouve

 

Alors   

Pour que cette équation soit vérifiée , il faut que  

Alors

Détermination de A :

Aux conditions initiales, on remarque que  à

Alors

Finalement  / avec .

c-      Détermination de la constante de temps :

Méthode 1 : méthode numérique : ,

Méthode 2 : graphiquement, la tangente à la courbe à t = 0, coupe des dates à .

Méthode 3 : graphiquement, .

d-   Expression de lors de la décharge :

Pour le condensateur, on a  et  

alors  avec

Alors

alors . Avec .

e-      Influence de R C et E sur la durée de la charge et de la décharge d’un condensateur :

·         La durée de la charge/décharge d’un condensateur dépend de R et C (dépend de τ), elle ne dépend pas de E,

·         Plus R est élevée, plus le courant i qui circule à travers la résistance est faible. En conséquence le débit de charge/décharge est plus faible et donc il faut plus de temps pour charger/décharger le condensateur.

·         Plus C est élevée plus la charge Q est élevée et donc plus le nombre de charges portées par une armature est élevé : il faut plus de temps pour charger/décharger le condensateur.

   V-            Energie stockée (emmagasinée) dans un condensateur :

1-     Mise en évidence :

a-      Expérience :

On réalise le montage suivant :

On bascule l'interrupteur K à la position (1) et on le laisse un temps suffisant pour que le condensateur soit chargé puis on le bascule à la position (2) :

b-      Remarques :

On constate que le moteur fonctionne et le corps (S) suspendu au fil monte d'une hauteur h.

La montée du corps et sa réception d’une énergie de potentielle s'explique par l'existence de l'énergie électrique qui a été reçue par le condensateur pendant la charge.

c-      Conclusion :

Le condensateur peut emmagasiner l'énergie électrique pour la restituer au moment du besoin.

2-     Expression de l’énergie emmagasinée dans un condensateur :

Soit Ee l'énergie électrique emmagasinée dans un condensateur :

La puissance est  alors  et

Alors  c.-à-d.  Finalement : .

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Exercice d’application 1 :

On considère le circuit électrique suivant qui comporte un condensateur (A) de capacité C1 et un autre condensateur (B) de capacité C2 :

1-      Après avoir chargé le condensateur (A) totalement :

a-      Calculer Q la charge électrique du condensateur (A),

b-      Calculer Ee1 énergie électrique stockée dans le condensateur, 

2-      On bascule l’interrupteur vers la position (2), soient Q1 et Q2 les charges des deux condensateurs à l’équilibre :

a-      Donner l’expression de Q1 et celle de Q2 en fonction de Q, C1 et C2, puis calculer Q1 et Q2,

b-      Déduire les valeurs numériques des tensions  et .

On donne :  et

- - - - - - - - - - - - - - - 

Exercice d’application 2 :

On monte, en série, un générateur idéal de tension de f.e.m est E=6V, un conducteur ohmique de résistance R=50Ω ; un interrupteur k et un condensateur de capacité C=10µF.

A un instant qu’on considère comme l’origine des dates, on ferme l’interrupteur k :

1-      Donner le schéma de montage,

2-   Etablir l’équation différentielle vérifiée par  la tension aux bornes du condensateur,

3-   La solution de cette équation différentielle est de la forme :

a-      Déterminer des constantes x, y et z en fonction des paramètres du circuit,

b-   Etablir l’expression de la tension ,

c-   Déduire l’expression de ; de  ; et celle de  au régime transitoire, puis au régime transitoire,

4-      Calculer τ la constante de temps de ce dipôle RC

5-      Si on remplace le condensateur par un autre condensateur de capacité C1>C, alors τ1=0,25ms ou τ1=0,75ms?

6-      Calculer la valeur de C1,

7-      Maintenant on règle la force électromotrice du générateur sur la valeur E’=10V, alors τ augmente ou diminue ?

- - - - - - - - - - - - - - 

Exercice d’application 3 :

On réalise le montage électrique suivant :

A l’instant t=0s, on ferme l’interrupteur K, on obtient l’oscillogramme suivant sur l’écran de l’oscilloscope :

1-      Déduire la valeur de la force électromotrice du générateur utilisé,

2-      Déterminer la valeur de τ la constante de temps du dipôle RC,

3-      Calculer C la valeur de la capacité du condensateur, sachant que

,

4-      Déduire la valeur de R la résistance du conducteur ohmique,

5-   Etablir l’équation différentielle vérifiée par , puis exprimer ,

6-   Déduire l’expression de l’intensité du courant ,

7-      Proposer la valeur de C2 la capacité d’un condensateur qu’on monte avec le condensateur utilisé pour avoir une constant de temps du dipôle RC de la valeur , quelle est le type d’association des deux condensateurs alors ?

8-      Calculer la valeur de  la capacité du condensateur équivalent,

9-   Etablir l’équation différentielle vérifiée par  la charge électrique du condensateur équivalent,

10- Déduire l’expression de  au régime transitoire, puis donner sa valeur au régime permanent.

 

Cours de noyaux énergie et masse

I-      Equivalence : « masse-énergie »

1-     Relation d’Einstein :

a-      Activité :

En 1905 Albert Einstein postulat l'équivalence entre la masse et l'énergie : « Tout corps de masse "m" au repos, possède une énergie égale au produit de sa masse par le carré de la vitesse de la lumière dans le vide » :

Tel que . Avec E est l’énergie du système en (J), m est sa masse en (kg) et c la célérité de propagation de la lumière dans le vide en (m/s). avec .

b-      Remarque :

Toute variation de masse Δm d'un système s'accompagne d'une variation d'énergie ΔE=Δm.c2.

2-     Les unités de la masse et de l’énergie :

a-      Unité de masse atomique :

En physique nucléaire en utilise l’unité de masse atomique, notée u qui égale 1/12 de la masse d’un atome de carbone 12.

Alors

b-       Unité de l’énergie :

On utilise l’électronvolt (eV) comme unité pratique pour l’énergie en physique nucléaire.

Avec  et par conséquence  

c-      L’énergie équivalente à une unité de masse atomique :

Selon la relation :  L’énergie équivalente de 1u est :  

Donc

Alors

Alors  ou .

3-     Le défaut de masse d'un noyau :

a-      Activité :

L’expérience montre que la masse d’un noyau est inférieur à l’ensemble des masses des nucléons qui le constituent, cela est dû au fait qu’une partie des masses de tous les nucléons s’est transformée en énergie de cohésion.

b-      Remarque

Cette différence entre les deux masses m1 et m2 est appelé le défaut de masse, noté rm.

Le défaut de masse d’un noyau  se calcul par : .

4-     L’énergie de Liaison (El) :

L’énergie de liaison E d’un noyau atomique est l'énergie qu'il faut fournir au noyau au repos pour le dissocier en ses nucléons constitutifs pris au repos. (E <0j) avec .

5-     Energie de liaison par nucléon :

Ø      L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau notée EA est par la relation suivante :

Ø  Pour comparer la stabilité de différents noyaux, on utilise les énergies de liaison par nucléon,

Ø  Plus l'énergie de liaison par nucléon est grande, plus le noyau est stable.

6-     Courbe d’Aston :

Ø      La courbe d'Aston représente  en fonction de A,

Ø      Le noyau le plus stable de tous les noyaux est le fer ,

Ø  Les noyaux stables se situent dans la zone 20<A<195,

Ø  Les noyaux légers ayant A<20 sont susceptible de se fusionner pour former des noyaux plus stables et plus lourds,

Ø  Les noyaux lourds ayant A>195 sont susceptible de se fissionner pour former deux ou plusieurs noyaux plus stables et plus légers,

Ø   On remarque que .

II-  Bilan de masse et d’énergie d’une transformation nucléaire :

1-     Cas général :

On considère une transformation nucléaire modélisée par l’équation suivante  , dont le diagramme énergétique est représenté sur la figure ci-contre :

Le bilan énergétique de cette transformation est :

 Ou bien

Donc

∆E est appelée l’énergie de la réaction,

Si ∆E = 0, on dit que la réaction est athermique,

Si ∆E > 0, l’ensemble reçoit de l’énergie du milieu extérieur (endothermique),

Si ∆E < 0, l’ensemble cède de l’énergie au milieu extérieur (exothermique),

Elibérée = |∆E| est appelée l’énergie libérée (produite) par la réaction nucléaire.

2-     Les réactions nucléaires spontanées :

Les réactions nucléaires spontanées s’accompagnent d’une libération d’énergie, sous forme d’énergie cinétique, liée à la perte de masse :

On calculer l’énergie de la réaction nucléaire spontanée suivante

   :

On sait que

Donc 

Alors

D’où

Donc

Finalement, l’énergie de la réaction est  

Et l’énergie libérée est  

Et la figure ci-contre représente son diagramme d’énergie :

a-      On calculer l’énergie de liaison du noyau ,

On sait que

Alors  

Donc

Donc

Donc .

b-      Les diagrammes énergétiques des réactions nucléaires suivantes 

   Et sont :

On donne :  et  et

   Et

55 protons

82 neutrons



Démonstration de 1eV

On sait que

Et  alors

Donc

Alors  

Et on sait que

Donc

Finalement 

Propagation d’une onde lumineuse

I.                  Diffraction de la lumière:

1-     La nature de la lumière

a-      Activité :

On éclaire une fente, de largeur 𝒂 variable, par un faisceau de laser comme illustré par les figures ci-contre.


  Remarques :

Ø  On observe plusieurs taches avec des éclairements maximaux (franges brillantes) séparées par des taches sombres (franges foncées),

Ø  Ces phénomènes sont analogues à ceux que nous pouvons observer lors de la diffraction des ondes mécaniques,

Ø  Ce phénomène de diffraction est d’autant plus important que la fente est étroite,

c-      Conclusion :

Ø  Le phénomène de diffraction étant caractéristique des ondes, ces expériences confirment l’hypothèse de la nature ondulatoire de la lumière monochromatique,

Ø  Alors, une lumière est une onde qui se propage dans milieux transparents et dans le vide,

d-      Résumé :

Ø  La lumière est une onde progressive sinusoïdale transversale électromagnétique (un champ électrique et un champ magnétique) se propage dans les milieux matériels transparents et dans le vide.

Ø  Elle a une double périodicité :

·         Périodicité temporelle : est caractérisée par la période 𝑻 ou la fréquence 𝝂 telle que  et elles ne dépendent pas de la nature de milieu de propagation,

·         Périodicité spatiale : est caractérisée par la longueur d’onde 𝝀 et elle dépend de la nature de milieu de propagation.

2-     L’écart angulaire θ :

a-      Activité :

On réalise la diffraction du faisceau laser (rouge de longueur d’onde λr = 633 nm), successivement par des fentes (ou obstacles) très fines, de largeurs différentes, et on mesure à chaque fois la largeur de la tache centrale L et l’écart angulaire θ. Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau suivant : (D=1,5m)


Remarques : On remarque que  a.θ=…=cte=λ alors

Ø  Pour une distance D fixée, la largeur de la tache centrale est proportionnelle à la longueur d’onde et inversement proportionnelle à la largeur de la fente,

Ø  Le phénomène de diffraction est plus important lorsque la largeur de la fente est petite ou la longueur d'onde de la lumière monochromatique utilisée est grande,

Application :

Recalculer les valeurs de L qui sont obtenus expérimentalement dans le tableau ci-dessus,

3-     Propriétés de l’onde lumineuse :

Ø  La lumière se propage dans le vide avec une vitesse (nommée célérité) c=299792458m/s ≈3.108m/s,

Ø  On appelle la vitesse de propagation d’une onde lumineuse dans un milieu matériel, la grandeur :


II.               Dispersion des ondes lumineuses :

1-     Loi de réfraction de Descartes :

a-      Activité :

On envoie un faisceau émis de la source du laser à la face du prisme.

i : Angle d’incidence sur la 1ere face et r’: Angle d’incidence sur la 2eme face

r : Angle de réfraction sur la 1ere face  et  i’: Angle de réfraction sur la 2eme face

D: Angle de déviation et c’est l’angle entre la direction de rayon lumineux incident et la direction du rayon lumineux émergeant du prisme


Remarques

Ø  Lorsqu’on envoie la lumière blanche à travers un prisme on observe sa décomposition en une multitude de radiations monochromatiques, cette onde a subi le phénomène de réfraction deux fois,

Ø  On obtient le spectre de la lumière blanche composé de plusieurs couleurs,

Ø  On peut observer un étalage de couleur semblable à celle de l’arc en ciel,

Ø  La radiation violette est le plus déviée et la radiation rouge est le moins déviée.

c-      Conclusion

Ø  On appelle ce phénomène qui permet la séparation des rayonnements de différentes couleurs par la dispersion de la lumière, et on appelle le prisme un milieu dispersif de la lumière,

Ø  Le phénomène de dispersion de la lumière par prisme montre que la lumière blanche est composée de plusieurs couleurs du spectre de la lumière visible,

Ø  On dit que la lumière blanche est polychromatique et que chaque lumière (couleur) du spectre est appelée lumière monochromatique,

Ø  L’indice de réfraction d’un milieu transparent dépend de la fréquence de l’onde lumineuse qui le traverse.

2-     Les relations de prisme :

Le prisme est caractérisé par les relations suivantes : ………….

3-     Explication du phénomène de dispersion :

Ø  Le prisme dévie différemment chacune des ondes monochromatiques qui composent la lumière blanche et les séparer,

Ø  Chacune de ces ondes est caractérisée par une fréquence particulière,

Ø  Les déviations différentes d’ondes de fréquences différentes impliquent les indices de réfractions différents (car ),

Ø  Donc l’indices de réfraction dépend de la fréquence,

Ø      Et puisque , alors la vitesse dépende de la fréquence,

Ø  Donc le verre est un milieu dispersif pour les ondes lumineuses,

4-     Conclusion

Ø  L’indice de réfraction d’un milieu transparent est lié à la fréquence des rayons lumineux, ce qui provoque le phénomène de dispersion de la lumière,

Ø  Les indice de réfraction de quelques milieux dispersifs pour une onde monochromatique de longueur d'onde λ = 589 nm sont regroupés dans le tableau suivant :


Lumière visible

Dans le spectre électromagnétique, la lumière visible se situe dans un domaine en longueurs d’onde dans le vide compris entre 𝟒𝟎𝟎 𝐧𝐦 et 𝟖𝟎𝟎 𝐧𝐦.

  

Le modèle de l’atome

I-                 Historique du modèle de l’atome (voir l’annexe)

II-             Structure de l’atome

1-     Les électrons

Un électron e- est une particule très peu massive  

Et de charge électrique négative  tel que  : charge élémentaire,

Le Coulomb (C) est l’unité de charge électrique dans (S.I)

2-     Le noyau

a-      Composants

Il est constitué de particules élémentaires : les protons p et les neutrons n, désigné sous le nom : de nucléons.

b-   Le proton p : est une particule élémentaire de masse  et de charge électrique positive :

c-      Le neutron n : est une particule élémentaire de masse  et de charge électrique neutre :

Remarque :  et aussi  avec

3-     Notion symbolique du noyau 

On convient de représenter le noyau d’un atome (et lui-même) par le symbole suivant :

 tel que :    

 

Alors N=A-Z : le nombre de neutrons du noyau

Application 1 : compléter le tableau suivant :


   Neutralité électrique de l’atome

-     Le noyau comporte Z protons de charge électrique de chaque proton est  

Donc la charge de noyau est

-     Le nuage électronique comporte Z électrons de charge de chaque électron est  

Donc la charge du nuage électronique est

-          L’atome comporte Z protons et Z électrons, Alors sa charge électrique totale est :

,

5-     Masse atomique

La masse de l’atome = la masse des protons + la masse des neutrons + la masse des électrons 

Alors       avec N=A-Z

Donc

D’où  avec  et

Donc

Finalement  

Applications 2 : calculer les masse des atomes suivants :  ,  et

6-     Dimension de l’atome

-          Le noyau est assimilé à une boule dense constituée des nucléons et dont son rayon rn est de l’ordre de 1fm=10-15m,

-          L’atome est assimilé à une sphère dont son rayon rA est voisin de celui des orbites décrites par les électrons en mouvement, rA est de l’ordre 0,1nm=10-10m=1A°,

-          Le rapport du rayon de l’atome au rayon du noyau est :  donc  : l’atomeest essentiellement constitué de vide.

III-          Elément chimique

1-     Définition

On donne le nom l’élément chimique à l’ensemble des entités chimiques définies par le même numéro atomique Z,

Exemple : Z=1, élément d’Hydrogène   et Z=13, élément d’aluminium,

2-     Les isotopes

Les isotopes sont des atomes dont les noyaux possèdent le même numéro atomique Z et différent par leur nombre de masse A,

Exemple : les isotopes de l’élément de carbone sont :  et

L’abondance naturelle :

L’abondance naturelle est le pourcentage en nombre d’atome de chacun des isotopes tel que trouvé dans la nature

3-     Les ions monoatomiques

Un ion monoatomique résulte d’un atome qui a gagné ou perdu un ou plusieurs électrons

Exemples : H+(cation), F-(anion), Li+(cation) Al3+(cation) S2-(anion)

4-     Conservation de l’élément chimique

a-      Activé :

On considère les transformations suivantes

b-      Remarque

Dans toutes les transformations, on observe une évolution du cuivre en différentes formes,

c-      Conclusion

On dit qu’il y a conservation de l’élément chimique lors de transformations chimiques.

IV-           Répartition électronique

1-     Couche électronique

-          Les électrons d’un atome se répartissent dans des couches électroniques,

-          Chaque couche électronique est repérée par une lettre, k, L, M, N, O, P et Q,

2-     Règle de remplissage

a-      Première règle

Une couche électronique ne peut contenir qu’un nombre limité des électrons, il est donné par la relation suivante 2n2, n c’est numéro de la couche,




Deuxième règle

Le remplissage des couches électroniques s’effectue en commençant par la couche K, lorsqu’elle est saturée on remplit la couche L et ainsi de suite.

c-      Structure électronique de l’atome

La structure électronique de l’atome décrit la distribution des électrons de cet atome dans différentes couches,

Remarque

-          La dernière couche de la structure électronique est appelée la couche externe,

-          Les autres couches occupées par des électrons sont nommées couches internes

-          Les couches externes jouent un grand rôle dans la chimie.

 Application 3 : compléter le tableau suivant :


Démocrite : vers (-460, -370) est pensait que la matière était composée de particules indivisibles et invisible,

ü  J.J Thomson : en 1897 découvre le premier composant de l’atome : l’électron, particule de charge négative,

ü  Ernest Rutherford : en 1910 : l’existence d’un très petit noyau situé au centre de l’atome, de charge positive et contient la majorité de la masse de l’atome

ü  Modèle de Bohr : en 1913, les électrons tournent autour de noyau dans les orbites circulaires,

ü  Chadwick : en 1932, découvre le neutron, il déduit que :

Le noyau est composé de nucléons. Ces nucléons sont deux sortes :

Protons de charge positive et Neutrons de charge neutre

ü  Schrödinger et Louis de Broglie en 1925 (Modèle actuel de l’atome) :

-          La notion d’orbite n’a plus de sens pour un électron

-          Les électrons forment un nuage qui entoure le noyau, ils tournent autour de noyau de façon aléatoire et désordonnée.

 - - - - - - - - - - -

ü  Démocrite : vers (-460, -370) est pensait que la matière était composée de particules indivisibles et invisible,

ü  J.J Thomson : en 1897 découvre le premier composant de l’atome : l’électron, particule de charge négative,

ü  Ernest Rutherford : en 1910 : l’existence d’un très petit noyau situé au centre de l’atome, de charge positive et contient la majorité de la masse de l’atome

ü  Modèle de Bohr : en 1913, les électrons tournent autour de noyau dans les orbites circulaires,

ü  Chadwick : en 1932, découvre le neutron, il déduit que :

Le noyau est composé de nucléons. Ces nucléons sont deux sortes :

Protons de charge positive et Neutrons de charge neutre

ü  Schrödinger et Louis de Broglie en 1925 (Modèle actuel de l’atome) :

-          La notion d’orbite n’a plus de sens pour un électron

-          Les électrons forment un nuage qui entoure le noyau, ils tournent autour de noyau de façon aléatoire et désordonnée.

- - - - - - - - - 

ü  Démocrite : vers (-460, -370) est pensait que la matière était composée de particules indivisibles et invisible,

ü  J.J Thomson : en 1897 découvre le premier composant de l’atome : l’électron, particule de charge négative,

ü  Ernest Rutherford : en 1910 : l’existence d’un très petit noyau situé au centre de l’atome, de charge positive et contient la majorité de la masse de l’atome

ü  Modèle de Bohr : en 1913, les électrons tournent autour de noyau dans les orbites circulaires,

ü  Chadwick : en 1932, découvre le neutron, il déduit que :

Le noyau est composé de nucléons. Ces nucléons sont deux sortes :

Protons de charge positive et Neutrons de charge neutre

ü  Schrödinger et Louis de Broglie en 1925 (Modèle actuel de l’atome) :

-          La notion d’orbite n’a plus de sens pour un électron

-          Les électrons forment un nuage qui entoure le noyau, ils tournent autour de noyau de façon aléatoire et désordonnée.

- - - - - -

ü  Démocrite : vers (-460, -370) est pensait que la matière était composée de particules indivisibles et invisible,

ü  J.J Thomson : en 1897 découvre le premier composant de l’atome : l’électron, particule de charge négative,

ü  Ernest Rutherford : en 1910 : l’existence d’un très petit noyau situé au centre de l’atome, de charge positive et contient la majorité de la masse de l’atome

ü  Modèle de Bohr : en 1913, les électrons tournent autour de noyau dans les orbites circulaires,

ü  Chadwick : en 1932, découvre le neutron, il déduit que :

Le noyau est composé de nucléons. Ces nucléons sont deux sortes :

Protons de charge positive et Neutrons de charge neutre

ü  Schrödinger et Louis de Broglie en 1925 (Modèle actuel de l’atome) :

-          La notion d’orbite n’a plus de sens pour un électron

-          Les électrons forment un nuage qui entoure le noyau, ils tournent autour de noyau de façon aléatoire et désordonnée.

La concentration molaire

      I-            Solution :

·         Lorsqu’on dissout une espèce chimique (solide, liquide ou gazeuse), dans un liquide on obtient une solution,

·         L’espèce chimique dissoute est appelée le soluté,

·         Le liquide dans lequel on dissout l’espèce chimique est appelé le solvant,

Remarque :

·         Si le soluté n’est pas totalement dissout, la solution obtenue est saturée, et il y a dans ce cas un dépôt de solide au fond du récipient, et la solution n’est pas homogène,

·         Si le solvant utilisé est l’eau, on obtient une solution aqueuse.

  II-            Concentration molaire

1-     Notion de la concentration molaire :

a-      Activité : On réalise les expériences suivantes :


b-      Remarque :

·         Expérience 1 montre que pour les mêmes volumes du solvant, plus que la quantité de matière d’un soluté augmente, plus que sa concentration molaire augmente,

·         Expérience 2 montre que pour les mêmes quantités de matière d’un soluté, plus que le volume du solvant augmente, plus que la concentration molaire du soluté diminue,

c-      Conclusion :

La concentration molaire d’une espèce chimique en solution est égale à la quantité de matière de cette espèce présente dans un litre de solution, notée C, elle est donnée par la relation suivante :

Application :

1-      Une solution est obtenue en dissolvant m=25,0g da saccharose dans un volume V=750,0mL d’eau :

Calculer la concentration molaire de saccharose de la formule chimique brute est C12H22O11,

2-      Quelle est la quantité de matière d’acide benzoïque contenue dans un volume V=30,0mL d’une solution d’acide benzoïque de concentration molaire C=1,40.10-2mol/L, et de formule chimique brute est C6H5COOH,

III-            Dilution :

1-     Définition :

La dilution est un processus conduit à une réduction de la concentration molaire d’un soluté dans une solution en ajoutant le solvant, C’est-à-dire :

·         Diluer une solution, c’est ajouter du solvant, pour préparer une nouvelle solution moins concentrée que la solution initiale,

·         Lors d’une dilution, la concentration molaire du soluté diminue, mais sa quantité de matière ne change pas,

·         La solution de départ est appelée la solution mère et la solution diluée est appelée la solution fille.

2-     Relation de la dilution :

La quantité de matière de soluté est la même

Donc ni=nf

Alors Ci.Vi=Cf.Vf : c’est la relation de dilution.

3-     Facteur de dilution :

On appelle f=Ci/Cf ou f=Vf/Vle facteur de dilution.

Application :

Un technicien de laboratoire veut préparer 500,0mL d’une solution de sulfate de cuivre II de concentration molaire C=0,10mol/l.

Le laboratoire dispose de sulfate de cuivre hydraté (solide de formule chimique brute est CuSO4,5H2O) : décrire le protocole que doit suivre le technicien et faire les calculs nécessaires,

On donne (en g/mol) : M(Cu)=63,5 ; M(S)=32,0 ; M(O)=16,0 et M(H)=1,0

4-     Protocole d’une préparation de solution par dilution :

Etape 1 :

·         Introduire la solution mère dans un bécher,

·         Prélever à l'aide d'une pipette jaugée, rincée et de volume préalablement calculé, la solution mère.

Etape 2 :

·         Verser la solution mère prélevée dans une fiole jaugée de volume adapté.                                                                                                                                     

Etape 3 :

·         Compléter la fiole jaugée avec de l'eau distillée jusqu'au trait de jauge,

·         
Agiter en retournant complètement la fiole jaugée pour homogénéiser la solution.

Exercice : 

1-      Calculer les masses molaires moléculaires des corps purs suivants, préciser leur nom et leur état : (NO2) ; (CuSO4,8H2O)

2-      Calculer la quantité de matière contenue dans 10g de chaque composé.

3-      On dissout 10g du 2ème composé dans de l’eau distillée afin d’obtenir 500mL de solution.

a-      Quelle verrerie doit-on utiliser ?

b-      Quelle est la concentration massique de la solution obtenue ?

c-      Quelle est la concentration molaire de la solution obtenue ?

Données : les masses molair

La quantité de matière

I- Du microscopique au macroscopique :

1-     La mole :

a-      Activité :

Déterminer N le nombre d'atomes de fer contenus dans un échantillon de fer de masse m=20g,

Sachant que la masse d'un atome de fer est : 

b-      Remarque :

Le nombre d'atomes de fer contenus dans l'échantillon est : :c'est très grand ‼

c-      Conclusion :

Ø  Une quantité de particules microscopiques (atomes, molécules, ions, protons, électrons...) constitue ce que l'on appelle une quantité de matière, notée n, 

Ø  La mole peut utiliser comme unité de base du système international, tel qu’une mole est un ensemble de  particules identiques.

2-     Le nombre d'Avogadro :

Le nombre  porte le nom de constante d'Avogadro NA tel que 

C’est le nombre d’atomes dans  de carbone .

Application 1 : Calculer  la quantité de matière de 20g de fer,

II- Masse molaire :

1-     Masse molaire atomique :

a-      Activité :

Calculer la masse d'une mole de chaque élément chimique : H, C, O, N. sachant que les masses de ces atomes sont : m(C)=1,993.10-23g, m(H)=0,167.10-23g, m(N)=2,345.10-23g et m(O)=2,658.10-23g

b-      Conclusion :

La masse molaire d'une espèce chimique, notée M, est la masse d'une mole de cette espèce chimique, s'exprime en g/mol, donc la masse molaire atomique est la masse d'une mole d'atomes de l'espèce considérée.

2-     Masse molaire moléculaire :

a-      Activité :

Calculer la masse d'une mole de chaque moléculaire suivante : H2O, C2H6, O2, N2, H

On donne :M(H)=1g/mol      M(C)=12g/mol, M(N)=14g/mol   M(O)=16g/mol  

b-      Conclusion :

Ø  La masse molaire moléculaire est la masse d'une mole de molécules de l'espèce considérée,

Ø  La masse molaire moléculaire c'est la somme des masses molaires atomiques des atomes qui constituent la molécule.

Application 2 : Déterminer la masse molaire moléculaire des molécules suivantes : C6H14, O2H2, CH3Cl :

3-     La masse molaire et la quantité de matière :

La quantité de matière n d'une masse m d'un corps est donnée par la relation suivante :  tel que :

 : quantité de matière du corps (en mol), m : la masse du corps (en g) et M : la masse molaire (en g/mol).

Remarque : 

Pour les solides et les liquides, la densité est donnée par la relation suivantes :

     

Application 3 : Calculer la quantité de matière contenue dans une masse m=50g de fer.

On donne M(Fe)=56g/mol.

III- Quantité de matière pour un gaz :

1-     Le volume molaire :

Ø  Le volume molaire d'un gaz est le volume occupé par une mole de ce gaz dans des conditions de pression et de température données,

Ø  A une température et une pression données, tous les gaz ont le même volume molaire,

Ø   Le volume molaire d'un gaz se note Vm, il s'exprime en L/mol,

Remarque :

Dans les conditions ordinaires de température et de pression : T=20°C et P=1atm : on aura Vm=24,0L/mol,

Dans les conditions normales de température et de pression : T=0°C et P=1atm : on aura Vm=22,4L/mol,

Le volume molaire des gaz est indépendant de la nature du gaz, il dépend uniquement de la température et de la pression.

2-     La quantité de matière des gaz et volume molaire :

La quantité de matière contenue dans un volume V d'un gaz est donnée par la relation suivante :   tel que :  est la quantité de matière en (mol),  est le volume en (L) et  est le volume molaire en (L/mol).

3-     Loi d'Avogadro-Ampère :

Des volumes égaux des gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules.

4-     Densité : Pour les gaz, la densité est donnée par la relation suivantes :


a-      Calculer le nombre d’atome d’aluminium présente dans un échantillon de masse m=50g,

b-      Déterminer la quantité de matière correspondant.

2-      Un comprimé de vitamine C contient 500mg d’acide ascorbique C6H8O6 :

a-      Calculer la masse molaire de l’acide ascorbique,

b-      Calculer la quantité de matière d’acide ascorbique dans un comprimé,

3-      Un flacon de volume V=3L, est rempli de dihydrogène gazeux :

a-      Quelle quantité de matière de dihydrogène contient le flacon ?

b-      Quelle masse de dihydrogène contient le flacon ?

Les données : Le volume molaire dans ces conditions est  et .

 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - fin du cours - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

 

La quantité de matière cours avec des corrections des activités

I- Du microscopique au macroscopique :

3-     La mole :

d-      Activité :

Déterminer N le nombre d'atomes de fer contenus dans un échantillon de fer de masse m=20g,

Sachant que la masse d'un atome de fer est : m(Fe)=56.1,675.10-27kg

Alors m(Fe)=56x1,675.10-24g=m(Fe)=9,38.10-23g

e-      Remarque :

Le nombre d'atomes de fer contenus dans l'échantillon est : :c'est très grand ‼

f-       Conclusion :

Ø  Une quantité de particules microscopiques (atomes, molécules, ions, protons, électrons...) constitue ce que l'on appelle une quantité de matière, notée n, 

Ø  La mole peut utiliser comme unité de base du système international, tel qu’une mole est un ensemble de 6,023.1023 particules identiques.

4-     Le nombre d'Avogadro :

Le nombre 6,023.1023 porte le nom de constante d'Avogadro NA tel que NA=6,023.1023mol-1 

C’est le nombre d’atomes dans 12g de carbone 12

Application 1 : Calculer n la quantité de matière de 20g de fer,

Correction 1 : Calculons n la quantité de matière de 20g de fer :

On sait que :  , Alors 

II- Masse molaire :

5-     Masse molaire atomique :

c-      Activité :

Calculer la masse d'une mole des éléments chimiques suivants : H, C, O, N. On donne la masse des ces atomes : 

m(C)=1,993.10-23g, m(H)=0,167.10-23g, m(N)=2,345.10-23g et m(O)=2,658.10-23g

d-      correction:

Calculons la masse d'une mole des ces éléments chimiques :

M(H)=NA. m(H)=6,023.1023 .0,167.10-23=1g/mol, M(C)=NA. m(C)=6,023.1023 .1,993.10-23=12g/mol 

M(N)=NA. m(N)=6,023.1023 .2,345.10-23=14g/mol, M(O)=NA. m(O)=6,023.1023 .2,658.10-23=16g/mol 

e-      conclusion:

La masse molaire d'une espèce chimique, notée M, est la masse d'une mole de cette espèce chimique, s'exprime en g/mol, donc la masse molaire atomique est la masse d'une mole d'atomes de l'espèce considérée.

6-     Masse molaire moléculaire :

c-      Activité :

Calculer la masse d'une mole des moléculaires suivantes: H2O, C2H6, O2, N2, H

On donne :M(H)=1g/mol      M(C)=12g/mol , M(N)=14g/mol   M(O)=16g/mol  

d-      Correction :

Calculons la masse d'une mole pour ces molécules :

M(H2O)=2M(H)+M(O) =2x1+16=18g/mol, M(C2H6)= 2M(C)+6M(H)= 2x12+6x1=30g/mol,

M(O2)= 2M(O)=2x16=32g/mol, M(N2)= 2M(N)=2x14=28g/mol et M(H2)= 2M(H)=2x1=2g/mol.

e-      Conclusion :

Ø  La masse molaire moléculaire est la masse d'une mole de molécules de l'espèce considérée,

Ø  La masse molaire moléculaire c'est la somme des masses molaires atomiques des atomes qui constituent la molécule.

Application 2 : Déterminer la masse molaire moléculaire des molécules suivantes : C6H14  ,O2H2  ,  CH3Cl:

Correction :

M(C6H14 )=6x12+14x1=86g/mol, M(O2H2)=2x16+2x1=34g/mol et M(CH3Cl)=1x12+3x1+1x35,5=50,5g/mol,

7-     La masse molaire et la quantité de matière :

La quantité de matière n d'une masse m d'un corps est donnée par la relation suivante :  tel que :

n : quantité de matière du corps (en mol), m : la masse du corps (en g) et M : la masse molaire (en g/mol).

Remarque : 

Pour les solides et les liquides, la densité est donnée par la relation suivantes :

     

Donc  avec  alors 

Application 3  : Calculer la quantité de matière contenue dans une masse m=50g de fer. On donne M(Fe)=56g/mol

Correction : On sait que         alors        

III- Quantité de matière pour un gaz :

5-     Le volume molaire :

Ø  Le volume molaire d'un gaz est le volume occupé par une mole de ce gaz dans des conditions de pression et de température données,

Ø  A une température et une pression données, tous les gaz ont le même volume molaire,

Ø   Le volume molaire d'un gaz se note Vm, il s'exprime en L/mol,

Remarque :

Dans les conditions ordinaires de température et de pression : T=20°C et P=1atm : on aura Vm=24,0L/mol,

Dans les conditions normales de température et de pression : T=0°C et P=1atm : on aura Vm=22,4L/mol,

Le volume molaire des gaz est indépendant de la nature du gaz, il dépend uniquement de la température et de la pression.

6-     La quantité de matière des gaz et volume molaire :

La quantité de matière contenue dans un volume V d'un gaz est donnée par la relation suivante :   tel que :  est la quantité en (mol), V est le volume en (L) et VM est le volume molaire en (L/mol)

7-     Loi d'Avogadro-Ampère :

Des volumes égaux des gaz différents, pris dans les mêmes conditions de température et de pression, contiennent le même nombre de molécules.

8-     Densité : Pour les gaz, la densité est donnée par la relation suivantes :

.

Dans les conditions normales : on a  Donc 

Exercice d’application :

7-      Un atome d’aluminium a une masse m(Al)=9,12×10-23g :

e-      Calculer le nombre d’atome d’aluminium présente dans un échantillon de masse m=50g,

f-       Déterminer la quantité de matière correspondant. On donne NA=6,023×1023mol-1.

8-      Un comprimé de vitamine C contient 500mg d’acide ascorbique C6H8O6 :

e-      Calculer la masse molaire de l’acide ascorbique,

f-       Calculer la quantité de matière d’acide ascorbique dans un comprimé,

9-      Un flacon de volume V=3L, est rempli de dihydrogène gazeux :

e-      Quelle quantité de matière de dihydrogène contient le flacon ?

f-       Quelle masse de dihydrogène contient le flacon ?

Le volume molaire dans ces conditions est 

 

Les molécules organiques

I-                Les molécules organiques

ü  Les molécules organiques sont essentiellement constituées d'atomes de carbone et d'hydrogène, parfois d'atomes d'oxygène, d'azote, de soufre....

II-            Types de squelettes carbonés :

III-        Les alcanes

1-   Définition des alcanes :

ü  Les alcanes sont des hydrocarbures saturés (ils sont constitués par des atomes de carbone et des atomes d'hydrogène liés entre eux par des liaisons simples C-C et C-H),

ü  La formule brute générale des alcanes est : Cn H2n+2 ( n : entier naturel non nul).

a-     Remarque :

ü  La formule brute indique le nombre et la nature des atomes constituant la molécule,

ü  La formule développée fait apparaître tous les atomes et toutes les liaisons entre les atomes de la molécule,

ü  La formule semi-développée fait apparaître tous les atomes et toutes les liaisons entre les atomes à l'exception des liaisons avec les atomes d'hydrogène,

ü  L’écriture topologique est une représentation simplifiée dans laquelle la liaison entre les atomes de carbones est représentée par un segment dont chaque extrémité correspond à un atome de carbone.

b-    Exemple du butane

La formule brute, La formule semi-développée, la formule développée et l’écriture topologique.

2-   Nomenclature des alcanes à chaine linéaire :

a-     Définition

ü  Le nom d'un alcane est formé d’un terme dépendant du nombre d’atomes de carbone dans la chaîne, suivi du suffixe “ane”,

ü  Exemples.

b-    Remarque

ü  Les radicaux alkyls ont pour formule brute : -CnH2n+1,

ü  Un radical alkyle dérive d'une molécule d'alcane par perte d'un atome d’hydrogène,

ü  Le nom d'un radical alkyl s'obtient à partir du nom de l'alcane correspondent (qui a le même nombre d'atomes de carbones) en échangeant la terminaison (ane) par (yle),

ü  Exemples :  Nombre d’atome, l’alcane, le nom d’alcane, l’alkyle et le nom d’alkyle.

3-   Nomenclature des alcanes à chaine ramifiés :

a-     Définition

ü Le nom principal de l'alcane ramifié est donné par la chaine carbonée la plus longue devant lequel on place les noms des radicaux alkyl numérotés en utilisant les plus petits nombres possibles et classés par ordre alphabétique.

b-    Remarque :

Lorsque les mêmes radicaux sont répétés on utilise les préfixes multiplicateur (di, tri, tétra, …),

c-     Exemples :

4-   Les cycloalcanes :

a-     Définition

ü  Les cycloalcanes sont des hydrocarbures cycliques dont la formule brute générale est : CnH2n,

ü  Le nom d'un cycloalcane s'obtient en utilisant le préfixe 'cyclo' suivi par le nom de l'alcane correspondant.

b-    Exemples :

IV-        Les alcènes

1-   Définition des alcènes :

Les alcènes sont des hydrocarbures insaturés caractérisés par la présence d'une double liaison C=C. Leur formule brute générale est CnH2n (n entier naturel),

2-   Nomenclature des alcènes :

La nomenclature des alcènes ressemble à celle des alcanes de même squelette, en remplaçant la terminaison " ane " par " ène". Dans ce cas la chaîne principale est la chaîne la plus longue qui contient la double liaison.

a-     Remarque :

On place entre deux tirets, le numéro (le plus petit possible) qui désigne la position de la liaison double.

b-    Exemples :

V-            Isoméries :

1-  Définition :

On appelle isomères, des molécules ayant la même formule brute mais des représentations développées ou semi développées différentes.

2-   Types d’isomérie

a-     Isomérie de constitution

On parle d'isomérie de constitution lorsque les molécules ont la même formule brute mais des formules développées et semi-développées différentes,

Exemples : isomérie de chaine, isomérie de position et isomérie de fonction.

b-    Isomérie géométrique

Les isoméries géométriques (Stéréo-isomères ou Isomérie de configuration) ont la même formule brute, le même nombre et le même type d'atomes, mais que la disposition spatiale de ces atomes dans l'espace est différente.

Exemples :

Concentrations et solutions électrolytiques

I-      Structure d’un corps solide ionique

1-      Définition

Les corps solides ayant une forme propre difficile à déformer peuvent exister sous deux états différents :

ü  Etat désordonné caractérisé par une structure non ordonnée,

ü  Etat ordonné caractérisé par une structure cristalline ordonnée.

Les solides ioniques cristallins sont électriquement neutres,

2-      Formules des corps ioniques solides

La formule d’un corps solide ionique indique la nature et le nombre des ions qui le constituent sans préciser la charge que prend chacun des 

3-      Les molécules polaires

a-      Activité

ü   dans la molécule de chlorure d’hydrogène , le chlore étant beaucoup plus électronégatif que l’hydrogène, le doublet liant de cette molécule va être beaucoup plus proche de l’atome de chlore que l’atome d’hydrogène,

ü      ce qui provoque l’apparition d’une charge partielle négative  sur l’atome de chlore et d’une charge partielle positive  sur l’atome d’hydrogène.

ü  La liaison est dite polarisée et la molécule a un caractère dipolaire.

Exemple : la molécule ,

Donc la molécule d’eau est polaire : est un solvant polaire,

Conclusion

ü  Une molécule est dite polaire lorsque les barycentres des charges positives et négatives ne sont pas confondus.

ü  Les molécules polaires ont des propriétés particulières, elles sont notamment solubles dans l’eau.

II-                Les solutions aqueuses électrolytiques :

1-      Rappel

ü  Lorsqu’on dissout une espèce chimique (solideliquide ou gazeuse), dans un liquide on obtient une solution,

ü  L’espèce chimique dissoute est appelée le soluté,

ü  Le liquide dans lequel on dissout l’espèce chimique est appelé le solvant,

Remarque

ü  Si le soluté n’est pas totalement dissout, la solution obtenue est saturée, donc la solution n’est pas homogène,

ü  Si le solvant utilisé est l’eau, on obtient une solution aqueuse.

2-      Solutions électrolytiques

Les solutions électrolytiques sont des solutions conductrices du courant électrique, cette conductivité est due aux ions (anions et cations), donc les solutions électrolytiques sont des solutions ioniques.

3-      Dissolution d’un électrolyte dans un solvant polaire

La dissolution d’un électrolyte dans un solvant polaire se fait en trois étapes successives :

ü  La dissociation,

ü  Solvatation (hydratation si le solvant est l’eau),

ü  Dispersion.

4-      Equation de la dissolution

ü  Equation de dissolution du chlorure de sodium (soluté) dans l’eau (solvant polaire) est :


ü  Equation de dissolution du chlorure d’hydrogène (soluté) dans l’eau (solvant polaire) est :


ü  Equation de dissolution du chlorure de l’acide sulfurique (soluté) dans l’eau (solvant polaire) est :


III-              Concentration molaire

1-      Concentration molaire d’une solution :

La concentration malaire d’un soluté    se symbolyse par  est donnée par la relation suivante :


2-      Concentration molaire effective

La concentration molaire effective d’une espèce chimique  effectivement présente dans la solution se symblyse par  est donnée par la relation suivante :


3-      La relation entre la concentration molaire et la concentration massique

a-      La concentration massique :

La concentration massique est une grandeur qui correspond au rapport de la masse  du soluté dissous par le volume total de la solution , est donnée par la relation suivante , elle s’exprime en .

b-      La relation entre la concentration molaire et la concentration massique :

On

Pour préparer une solution aqueuse de sulfate de sodium , on disout une masse :

1-      Rappeler les étapes de dissoltuion d’un élctrolyte

2-      Calculer la concentration molaire de la solution,

3-      Ecrire l’équation de dissoulution de soluté ,

4-      Calculer les concentration des ions présentes en solution,

5-      Calculer la concentration massique du soluté,

On donne :  ,  et ,  volume de la solution,